Réforme orthographique du français
Voici une proposition de réforme orthographique du français, fortement inspirée par un billet du blog Idées Multiples, mais aussi par un ouvrage de l’imprimeur Ambroise Firmin-Didot et par l’ortogrévsinte de « Vélonzio Noeudefée ».
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- Présentation
- Transcription des lettres grecques
- Conversion des X muets en S (après U et I)
- Les TI- prononcés CI-
- Le verbe être à la troisième personne du singulier
- Lexicalisacion complète de certaines locucions
- Suppression de certaines lettres non prononcées
- Les noms é adjectifs en -ent é -ence
- Francisacion des empruns
- Nouvèles lètres é nouveaus digrames
- Texte d’exenple
- Réflexions
Présentation
Le but de cette réforme orthographique est d’amener la graphie du français à être plus systématique qu’elle ne l’est aujourd’hui par l’extension, le plus possible, de sa logique interne préexistante.
Voici donc, dans l’ordre d’importance, les mesures à adopter pour une telle réforme :
Transcription des lettres grecques
Autant j’apprécie l’étimologie, autant le français n’aurait pas grand-chose à perdre en transcrivant les lettres grèques d’une manière conforme au reste du sistème grafique de la langue, comme c’est le cas dans les autres langues romanes. On écrit donc ortografe, filosofie, fotografie, alfa, cronologie, ritme, rume, arquéologie (notons ici la transcription différente de khi – C ou QU – selon le contexte, par cohérence avec la logique du français), etc.
Le castillan, le portugais et le catalan traitent ces lettres de manière tout à fait analogue. L’italien et le roumain possèdent eux aussi un sistème conforme à leur logique interne. Les Y ayant valeur de voyelle sont, naturellement, grafiés tout simplement I : fisique, clorofile.
Quid de l’étimologie ?
Ce point est sensible, puisque de nombreuses personnes sont attachées à la présence de rappels étimologiques dans la grafie du français. J’adore moi aussi l’étimologie, mais on ne peut pas fonder l’intégralité de notre sistème grafique sur des considérations étimologiques (qui ne sauraient être que partielles – il s’agit de mots français, et non grecs). La majorité des langues européennes sont passées par là (le français, l’anglais et l’allemand sont en fait les seules exceptions notables).
Conversion des X muets en S (après U et I)
La rétention des X finaus dans la grafie moderne du français étant une erreur manifeste, tant du point de vue de l’histoire de la langue que de sa cohérence interne, la quasi totalité des X muets devra tout simplement être changée en S.
Rappel
Cette pratique existe principalement parce qu’un certain nombre de personnes utilisaient autrefois le caractère X pour abréger la séquence us, fréquente en français (entre autres pour des raisons d’évolution fonétique, notamment la palatalisation des /l/ finaus, comme c’est le cas aujourd’hui en portugais). La réintégration du u s’étant faite sans la suppression du X, on se retrouve avec des X se comportant comme des S, qui réapparait d’ailleurs dans de nombreus mots dérivés (par ex. nombreux – nombreuses).
Cohérence dans les noms et les adjectifs
Tel que noté plus haut, le maintien du x pose des problèmes de cohérence. Par exemple : choix/choisir, nombreux/nombreuses, époux/épouse, etc.
On écrira donc naturellement chois, nombreus, heureus, cheveus, mais aussi aus (qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler son cousin portugais aos).
Quant aus chous, genous, bijous et autres joujous, ils ont naturellement vocation à former leur pluriel en –s.
Verbes
Rien ne justifie à mon sens les je peux, tu veux. Le X se comporte ici comme un S dans les liaisons, et ce même si c’est la marque courante des première et deusième personnes du singulier dans la conjugaison des verbes du troisième groupe (prends, vois, etc.).
Donc, je peus, tu veus.
Nombres
On écrit deux et deuxième, six et sixième, dix et dixième. Tout comme on a déjà trois et troisième, il serait bien plus cohérent d’écrire : deus/deusième, sis/sisième (et soissante), dis/disième.
Les TI- prononcés CI-
De nombreuses familles de mots alternent entre -ci- et -ti- (prononcés /si/), et cette dernière n’est pas fonétique… Essence mais essentiel, différence mais différentiel, etc. En español, les grafies –cíon (-ciones) et –cial (-ciales) sont utilisées, en portugais –ção (-ções) et –cial (-ciais). Les homologues français de ces grafies sont donc naturellement –cion et –ciel(le). Le t est conservé dans les mots où il apparait et se prononce comme tel (democracia mais democratización en español, donc démocracie et démocratisacion en français).
Le verbe être à la troisième personne du singulier
Dans la quasi totalité du français, les s devenus muets après des voyelles ont été soit retirés, soit remplacés par un accent circonflexe au-dessus de la voyelle précédente, y compris le verbe estre, devenu être, et sa conjugaison vous estes, aujourdui vous êtes. Seule la troisième personne du présent semble faire de la résistance… Cette réforme préconise donc l’adopcion de la forme êt pour cette conjugaison, le T final devant bien sûr être maintenu en raison des liaisons.
Lexicalisacion complète de certaines locucions
Soyons fous ! Les particules interrogatives est-ce que, qu’est-ce que et qu’est-ce qui ne sont absolument plus analisables en fonccion de leur origine étimologique, et sont même répertoriées dans les diccionaires comme des locucions invariables. Rien ne nous empêche donc de grafier de la façon suivante : esque, quesque, quesqui. Cette lexicalisacion est déjà complète dans la langue parlée, même soutenue.
« – Esque tu veus sortir ? – Quesque tu veus ? »
On pourrait aussi faire de même pour d’autres locucions comme parceque.
On pourrait en faire autant avec peut-être, qui deviendrait peutêtre.
Une telle lexicalisacion n’êt pas inédite en français. Pensons notamment au mot affaire, dérivé de la locucion à faire.
Suppression de certaines lettres
On pourrait supprimer le T de la conjonccion et, ainsi que les H muets, comme en italien : l’omme, l’istoire, l’omogénéité, j’abite, l’idrogène, l’orreur, l’erbe, l’eure, aujourdui, é surtou uile (le H n’étant même pas étimologique). Aucune raison de garder le P de sept, sculpture, baptême, coup… ce qui donne set, sculture, batême, cou… (on pourrait recevoir un cou dans le cou).
Je pense qu’il vaudrait mieus ne plus noter les voyelles longues, pas plus qu’on ne note pas les diftongaisons réalisées dans certaines régions, é se débarrasser de l’accord du participe passé avec le verbe avoir.
Je propose aussi de réortografier coq et cinq en coc é cinc, et de supprimer le G dans vingt (rajouté plus ou moins pour faire joli, mais bien sûr pas celle du T) et sang. Donc, vint/vintième, san/sanguinaire. Même traitement pour doigt, qui devient doi, mais pas pour le verbe doit, dont le T se prononce dans « doit-il ? ». Dans le même élan, on se débarrasserait de toutes les lettres qui ne se prononcet jamais en dehor de certaines expressions figées : corps, alors, velours, poids, assez, transfert… deviendrait donc cor, alor, velour, poi, assé, transfèr, etc. Les lettres finales des mos qui se prononcet raremen pourait réaparaitre come lètres eufoniques : mo-t à mo (mot à mot), de ten-s en ten (de temps en temps), comen-t allez vous ? (comment allez-vous ?), pié-t à terre (pied à terre), nui-t é jour (nuit et jour), de fon-t en comble (de fond en comble), pa-s à pa (pas à pas)… quant ils ne seront pas tout simplemen lexicalisés, comme avantièr (avant-hier).
Pour finir, profitons-en pour éliminer le S de plus lorsqu’il êt négatif (Je n’en veus plu), même s’il êt encor souven prononcé en liaison : on gagnerait beaucoup en clarté à l’écri.
Les consonnes doubles
On peut considérer qu’aujourdui peu de persones apuiet encor la prononciacion des consones géminées, c’êt pourquoi je propose la supression sistématique de la double consone… a par le double S qui sert encor a distinguer deus sons bien distins.
Bousculer les abitudes
blablabla.
Les noms é adjectifs en -ent é -ence
Les noms é adjectifs qui se terminet actuèlemen en -ent ou -ence (en dehor des noms dérivés d’un verbe, come « changemen ») pourait être réortografiés en -an é -ance.
On aurait prudan/prudance, évidan/évidance, incidan/incidance, pertinan/pertinance, présan/présance, précédan, réçan, séquance… ce qui rendrait plus cohérante la prononciacion des adverbes de manière qui en sont dérivés : prudamen, évidamen, incidamen, pertinamen, précédamen, réçamen… sur le même modèle que « sufisamment, bruyamment, notamment, méchamment », etc.
Francisacion des empruns
Les empruns étrangers doivet globalemen s’adapter à la fonétique française, mais aussi à son sistème grafique. Où sont donc nos lideurs qui jouet au foutebol ? L’espagnol é le portugais acceptet presque intégralemen cète aproche pour la transcripcion des termes d’origine étrangère (ex. líder).
Cète aproche se rencontre parcièlemen en français avec des mots comme fioul, globetrotteur (ce dernier déja accepté selon les rectificacions de 1990).
Le cas du sufixe –ing
Le cas du sufixe –ing èt intéressan, toutefois. On pourait peutêtre le transcrire par -igne (parquigne, foutigne), mais ce ne serait pas pleinemen satisfesan, ni fidèle à la prononciacion majoritaire. Le problème êt ici le statu du fonème /ŋ/ en français (existe-t-il vraimen ?) é sa réalisacion variable selon les locuteurs (/iŋg/ ? /iɲ/ ?).
Faute de mieus, gardons-le tel quel pour le momen…
Nouvèles lètres é nouveaus digrames
De façon à raprocher le français de ses origines et de ses cousines latines tout en rendant son ortografie plus cohérante, on pourait redéfinir la prononciacion de certaines lètres é en utiliser de nouvèles afin de mieus retranscrire certains sons. Voici ce qui changerait :
Voyèles
Le son /ɛ/ s’écrirait soit à, soit è, soit e sans accent s’il èt suivi d’un coda en débu ou au milieu du mo. Il seràt donc presque toujour reconàssable a l’accent àgu : chàvre/cabri (chèvre/cabri), fàre (faire), j’à/il a (j’ai/il a), màr/maré (mer/marée), màre/maternel (mère/maternel), màtre (maitre), pài (pays), ètre (être), fète (fête), rène (reine, renne, rêne)… Il faudràt bien entendu éliminer tous les accents qui ne s’entendet pas a l’oral : « à » é « où » deviendràt alor « a » é « ou », é les accents circonflexes disparàtràt.
Le son /e/ s’écriràt é ou -er en fin de certains mots.
Le son /u/ pouràt s’écrire ó, come en occitan. On écriràt tót/total, vóloir/volonté, nós, ó encor vós.
les sons /œ/ é /ø/ s’écriràt ö, come dans plusiörs langues germaniques d’ó le francè a emprunté ce son. Cète réforme mètràt enfin un terme aus problèmes posés par les lètres ligaturées œ, æ, ainsi que le digrame ue (qu’on retróve dans cueillir ó orgueil) : cör/cordial (cœur/cordial), sör/sororal (sœur/sororal), böre (beurre), jöne/jóvence (jeune/jouvence), söl/solitude (seul/solitude), möble/mobilier (meuble/mobilier), öf/ovàre (œuf/ovaire), böf/bovin (bœuf/bovin), mörs/morale (mœurs/morale), nöf/novembre (neuf/novembre), vö/vóer (vœu/vouer), pöple/populàre (peuple/populaire), cö/codal (queue/codal), cröser (creuser), fö/fóayer (feu/foyer), jö/jóer (jeu/jouer), dös (deux)…
Digrames
Le digrame « oi » devient « óa » : Un róa sans fóa ni lóa.
Le son /ɑ̃/ s’écriràt tójór an ó en, mème devant les lètres b, m, p : enfan, chanbre, enmener, ennui, canpemen…
Le son /ɛ̃/ s’écriràt àn, èn ó in, mème devant les lètres b, m, p : ànsi (ainsi), fàn (faim), màn/manuel (main/manuel), sànt/sànte (saint/sainte), sàn/sanitàre (sain/sanitaire), chièn/chiène (chien/chienne), sin/sinus (sein/sinus), examin/examiner (examen/examiner), félin/féline, inpossible (impossible)… et on suivràt la mème logique pór le son /wɛ̃/, qui s’écriràt óàn, óèn ó óin : lóàn (loin), fóèn (foin), plèn/plénitude (plein/plénitude), venger/vèndicatif (venger/vindicatif), besóin (besoin), babóin/babóine (babouin/babouine)…
Quite a conserver des digrames, autan les rendre cohérans : on póràt enprunter le Ł barré au polonè come nóvèle lètre de l’alfabè afin de former de nóveaus digrames qui renplaceront les au(x) é –eau(x). Ànsi, les digrames ał é eł se prononceràt tós dös /o/ : un cheval/des chevałs, un rival/des rivałs, la pałme de la màn, il sałte hałt, un bel ome/un beł garçon, un chateł fort/un chatelàn, un chapeł pointu/chapelier, un óaseł, etc. avec come söle excepcion l’« eau », qu’on póràt sinplemen écrire… o (bóare de l’o).
Je propose enfin de renplacer les -il é -ill prononcés /j/ par un dóble ll : une fille (une fille), de l’all/des ałs (de l’ail/des aulx), un öll (un œil), travall/travałs (travail/travaux), orèlle (oreille), bótèlle (bouteille), fölle/folio (feuille/folio), talle (taille), billè (billet), döll/dólör/indolore (deuil/douleur/indolore), cöllir/colecte (cueillir/collecte)…
Transcripcion du son GN
Ałtrefóa noté avec le trigrame ign, le son [ɲ] s’écrit ojórdui gn. Malörösemen, la séquence gn se retróve ossi dans des mos ó il se prononce diféramen, come gnou, agnostique, diagnostique, gnome, magnum, pugnace, stagner, etc.
Pórquóa ne pas le transcrire avec un ñ come en español ? Cela permetràt notamen de raprocher grafiquemen des mos aparantés en évitan d’incruster un g ał miliö du mo : bàn/bàñer (bain/baigner), malin/maliñe (malin/maligne), bénin/béniñe (bénin/bénigne), chatàn/chatàñe (chatain/chataigne), contràndre/contràñan (contraindre/contraignant), lóàn/élóañer (loin/éloigner), gàn/gañer (gain/gagner), san/sàñer (sang/saigner), sóàn/sóañer (soin/soigner), pèndre/pèñons (peindre/peignons), póàn/póañe (poing/poigne), témóàn/témóañer (témoin/témoigner)…
Textes d’exenple
Tós les omes nàsset libres é égałs en diñité é en dróas. Ils sont dóés de ràson é de concience é dóavet agir les uns envèr les ałtres dans un espri de fraternité.
Màtre Corbeł, sur un arbre perché,
tenàt en son bec un fromage.
Màtre Renar, par l’odör aléché,
lui tint a pö près ce langage :
É bonjór, mössiö du Corbeł.
Que vós ètes joli ! Que vós me senblés beł !
Sans mentir, si votre ramage
Se raporte a votre plumage,
Vós ètes le fénix des otes de ces bóas.
A ces mos, le Corbeł ne se sent pas de jóa ;
E pór montrer sa bèle vóa,
Il óvre un large bec, làsse tonber sa próa.
Le Renar s’en sàsit é dit : Mon bon Mössiö,
Aprenés que tót flatör
Vit ałs dépens de celui qui l’écóte.
Cète leçon vałt bièn un fromage, sans dóte.
Le Corbeł hontö é confu
Jura, màs un pö tar, qu’on ne l’y prendràt plu.
Réflexions
Le G dur et le G dós
Dongeon s’écrit ojórdui donjon, et les G ont disparu des mos joie, réjouir, majeur, majesté (on écrit pórtan magistrat)… alor que le latin ᴊᴠɴɪᴘᴇʀᴠs èt devenu genévrier. On écrivàt ałtrefóa avec ràson jesier, du latin ᴊᴇᴄᴠʀ ; donc pórquóa gésier ? En 1240, ᴇɢᴏ s’écrivàt ge que nós avons renplacé par je. Je propose donc le renplacemen de tós les G dós par des J : jujer, gajure, gaje, jirafe, oranje, sugjestion, paje, lanje… et tanpi (notés la sódure de « tant pis ») si ça déconecte agréjer de agrégacion ; ànsi que tós les GU par des G sinples : gitare, orgöll, lange, arguer, fatigan… Céte réforme présenterát l’avantaje non néglijable de ne pas devóar incruster un E après le G quant ce dernier dóat étre dós : plonjer/plonjon (plonger/plongeon), venjer/venjance (venger/vengeance), manjer/manjóare (manger/mangeoire), etc.
Fusion du É é du È
À mesure que le francè évolue, il y a de plus en plus d’ésitacion sur les accens àgus é graves, d’otan que la façon de prononcer dépent fortemen des réjions : événement/évènement, réglementaire/règlementaire, céleri/cèleri, sécheresse/sècheresse… Je propose qu’on n’utilise que l’accen águ, que ce sóa sur le E ó sur les ałtres létres. On écrira donc médecin/médecine, céder/cédera, léger/alége, séće/séćer, pái/páisaje, j’á, béte/bétise, je parlerá, etc.
Le son CH
On pórát imaginer de noter le son CH /ʃ/ par un ć, tójór dans le sóci de raproćer les mos concernés de lörs dérivés é coñas dans les ałtres langes romanes. On orát ánsi sec/séće (sec/sèche), ćeval/cavalier (cheval/cavalier), ćan/canpañe (champ/campagne), ćávre/caprin (chèvre/caprin), bóće/bucal (bouche/buccal), ćanter/cantique (chanter/cantique), ćapeł/capitáne (chapeau/capitaine), ćar/carosse (char/carosse), marćandise/mercantile (marchandise/mercantile), ćałve/calvicie (chauve/calvitie)… qui deviénet alor plus proćes de lörs coñas seca (espagnol), cavalo (portugais), campo (italien), capră (roumain), boca (espagnol), cantar (portugais), cappello (italien), car (roumain), mercancía (espagnol), calvo…
Le digrame QU
qu ➜ q, k ? (bloq/bloqer? blok/bloker?)
Divèrs
faisant/faisable ➜ fesan/fesable ? fàsan/fàsable ?
eux/ceux/vieux ➜ On pourrait imaginer de très rares exceptions pour lesquelles le digramme eł se prononcerait /ø/, et qui ne concernerait qu’une poignée de mots comme ełs/els (eux/elles), cełs/cels (ceux/celles), vieł(s)/viell/vielle (vieux/vieil/vieille)… ou alors orthographier ces mots ös/çös/viö ?
…
<Source : blog Idées multiples, Partie 1 et Partie 2>