Réforme orthographique du français
Voici une proposition de réforme orthographique du français, fortement inspirée par un billet du blog Idées Multiples, mais aussi par un ouvrage de l’imprimeur Ambroise Firmin-Didot et par l’ortogrévsinte de « Vélonzio Noeudefée ».
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- Présentation
- Transcription des lettres grecques
- Conversion des X muets en S (après U et I)
- Les TI- prononcés CI-
- Lexicalisacion complète de certaines locucions
- Suppression de certaines lettres non prononcées
- Les noms é adjectifs en -ent é -ence
- Francisacion des empruns
- Nouvèles lètres é nouveaus digrames
- Fusion des accens águ é grave
- Le digramme QU
- Les D é V finałs
- Textes d’exenple
- Réfleccions
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Présentation
Le but de cette réforme orthographique est d’amener la graphie du français à être plus systématique qu’elle ne l’est aujourd’hui par l’extension, le plus possible, de sa logique interne préexistante.
Voici donc, dans l’ordre d’importance, les mesures à adopter pour une telle réforme :
Transcription des lettres grecques
Autant j’apprécie l’étimologie, autant le français n’aurait pas grand-chose à perdre en transcrivant les lettres grèques d’une manière conforme au reste du sistème grafique de la langue, comme c’est le cas dans les autres langues romanes. On écrit donc ortografe, filosofie, fotografie, alfa, cronologie, ritme, rume, arquéologie (notons ici la transcription différente de khi – C ou QU – selon le contexte, par cohérence avec la logique du français), etc.
Le castillan, le portugais et le catalan traitent ces lettres de manière tout à fait analogue. L’italien et le roumain possèdent eux aussi un sistème conforme à leur logique interne. Les Y ayant valeur de voyelle sont, naturellement, grafiés tout simplement I : fisique, clorofile.Quid de l’étimologie ?
Ce point est sensible, puisque de nombreuses personnes sont attachées à la présence de rappels étimologiques dans la grafie du français. J’adore moi aussi l’étimologie, mais on ne peut pas fonder l’intégralité de notre sistème grafique sur des considérations étimologiques (qui ne sauraient être que partielles – il s’agit de mots français, et non grecs). La majorité des langues européennes sont passées par là (le français, l’anglais et l’allemand sont en fait les seules exceptions notables).
Conversion des X muets en S (après U et I)
La rétention des X finaus dans la grafie moderne du français étant une erreur manifeste, tant du point de vue de l’histoire de la langue que de sa cohérence interne, la quasi totalité des X muets devra tout simplement être changée en S.
Rappel
Cette pratique existe principalement parce qu’un certain nombre de personnes utilisaient autrefois le caractère X pour abréger la séquence us, fréquente en français. La réintégration du u s’étant faite sans la suppression du X, on se retrouve avec des X se comportant comme des S, qui réapparait d’ailleurs dans de nombreus mots dérivés (par ex. nombreux – nombreuses).
Cohérence dans les noms et les adjectifs
Tel que noté plus haut, le maintien du x pose des problèmes de cohérence. Par exemple : choix/choisir, nombreux/nombreuses, époux/épouse, etc.
On écrira donc naturellement chois, nombreus, épous, heureus, cheveus, mais aussi aus (qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler son cousin portugais aos).
Quant aus chous, genous, bijous et autres joujous, ils ont naturellement vocation à former leur pluriel en –s.Verbes
Rien ne justifie à mon sens les je peux, tu veux. Le X se comporte ici comme un S dans les liaisons, alors que cette dernière est la marque courante des première et deusième personnes du singulier dans la conjugaison des verbes du troisième groupe (prends, vois, etc.).
Donc, je peus, tu veus.Nombres
On écrit deux et deuxième, six et sixième, dix et dixième. Tout comme on a déjà trois et troisième, il serait bien plus cohérent d’écrire : deus/deusième, sis/sisième (et soissante), dis/disième.
Les TI- prononcés CI-
De nombreuses familles de mots alternent entre -ci- et -ti- (prononcés /si/), et cette dernière n’est pas fonétique… Essence mais essentiel, différence mais différentiel, etc. En espagnol, les grafies –cíon (-ciones) et –cial (-ciales) sont utilisées, en portugais –ção (-ções) et –cial (-ciais). Les homologues français de ces grafies sont donc naturellement –cion et –ciel(le). Le t est conservé dans les mots où il apparait et se prononce comme tel (democracia mais democratización en espagnol, donc démocracie et démocratisacion en français).
Lexicalisacion complète de certaines locucions
Soyons fous ! Les particules interrogatives est-ce que, qu’est-ce que et qu’est-ce qui ne sont absolument plus analisables en fonccion de leur origine étimologique, et sont même répertoriées dans les diccionaires comme des locucions invariables. Rien ne nous empêche donc de grafier de la façon suivante : esque, quesque, quesqui. Cette lexicalisacion est déjà complète dans la langue parlée, même soutenue.
« – Esque tu veus sortir ? – Quesque tu veus ? »
On pourrait aussi faire de même pour d’autres locucions et mots composés comme parceque, peutêtre, sandoute, gagnepain, cassecou, rougegorge, choufleur, sousentendu, curdent, chédeuvre, essuimain, cudsac… sur le même modèle que affaire (à faire), vaurien (vaut rien), toujours (tous jours), fainéant (fait néant), plupart (plus part), soucoupe (sous coupe), alentour (à l’entour), gendarme (gens d’armes), etc.Suppression de certaines lettres
On pourrait supprimer le T de la conjonccion et, ainsi que les H muets, comme en italien : l’omme, l’istoire, l’omogénéité, j’abite, l’idrogène, l’orreur, l’erbe, l’eure, ièr, aujourdui, é surtou uile (le H n’étant même pas étimologique). Aucune raison de garder le P de sept, sculpture, baptême, coup… ce qui donne set, sculture, batême, cou… (on pourrait recevoir un cou dans le cou).
Je pense qu’il vaudrait mieus ne plus noter les voyelles longues, pas plus qu’on ne note les diftongaisons réalisées dans certaines régions, é en profiter pour se débarrasser de l’accord du participe passé avec le verbe avoir.
Je propose aussi de réortografier coq é cinq en coc é cinc, de réorthographier elle é celle en el é cel, é de supprimer le G dans vingt (rajouté plus ou moins pour faire joli) é sang. Donc, vint/vintième, san/sanguin. Même traitement pour doigt, qui devient doi. Dans le même élan, on se débarrasserait de toutes les lettres qui ne se prononcet jamais en dehor de certaines expressions figées : corps, alors, velours, poids, assez, transfert… deviendrait donc cor, alor, velour, poi, assé, transfèr, etc. Les lettres finales qui se prononcet raremen pourait réaparaitre come lètres eufoniques aprè un tirè, comme c’est déjà le cas dans « A-t-il..? » : mo-t à mo (mot à mot), de ten-s en ten (de temps en temps), comen-t allez vous ? (comment allez-vous ?), pié-t à terre (pied à terre), nui-t é jour (nuit et jour), de fon-t en comble (de fond en comble), pa-s à pa (pas à pas)… quand ils ne seront pas tout simplemen lexicalisés, comme avantièr (avant-hier).
Il serait aussi opportun de désolidariser le S épentétique des verbes à l’impératif, en les traitan de la même façon que le T, comme par exemple dans va-s-y (au lieu de vas-y) ou donne-s-en (au lieu de donnes-en).
Pour finir, profitons-en pour éliminer le S de plus lorsqu’il est négatif (Je n’en veus plu), même s’il est encor parfoi prononcé en liaison : on gagnerai beaucoup en clarté à l’écri.Le verbe être à la troisième personne du singulier
Dans la quasi totalité du français, les s devenus muès aprè des voyelles ont été soit retirés, soit remplacés par un accen circonflexe audessu de la voyelle précédente, y compri le verbe estre, devenu être, é sa conjugaison vous estes, aujourdui vous êtes. Seule la troisième personne du présen semble faire de la résistance… Cette réforme préconise donc l’adopcion de la forme êt pour cette conjugaison, le T final devan biensûr être maintenu en raison des liaisons.
Les consonnes doubles
On peut considérer qu’aujourdui peu de persones apuiet encor la prononciacion des consones géminées, c’êt pourquoi je propose la supression sistématique de la double consone… a par le double S qui sèr encor a faire la distinccion entre deus sons bien distins ou lorsque les deus lètres ont un role diféren, come c’êt notamen le ca dans ennui.
Bousculer les abitudes
blablabla (effet buben…)
Les noms é adjectifs en -ent é -ence
Les noms é adjectifs qui se terminet actuèlemen en -ent ou -ence (en dehor des noms dérivés d’un verbe, come « changemen ») pourait être réortografiés en -an é -ance.
On aurai prudan/prudance, évidan/évidance, incidan/incidance, pertinan/pertinance, présan/présance, précédan, réçan… ce qui rendrai plus cohérante la prononciacion des adverbes de manière qui en sont dérivés : prudamen, évidamen, incidamen, pertinamen, précédamen, réçamen… sur le même modèle que « sufisamment, bruyamment, notamment, méchamment », etc.Francisacion des empruns
Les empruns étrangers doivet globalemen s’adapter à la fonétique française, mais aussi à son sistème grafique. Où sont donc nos lideurs qui jouet au foutebol ? L’espagnol é le portugais acceptet presque intégralemen cète aproche pour la transcripcion des termes d’origine étrangère (ex. líder).
Cète aproche se rencontre parcièlemen en français avec des mos comme fioul, globetrotteur (ce dernier déjà accepté selon les rectificacions de 1990).Le ca du sufixe –ing
Le ca du sufixe –ing êt intéressan, toutefois. Le problème êt ici le statu du fonème /ŋ/ en francè (existe-t-il vraimen ?) é sa réalisacion variable selon les locuteurs (/iŋg/ ? /iɲ/ ?).
Faute de mieus, gardons-le tel quel pour le momen…Nouvèles lètres é nouveaus digrames
De façon à raprocher le français de ses origines et de ses cousines latines tout en rendan son ortografie plus cohérante, on pourait redéfinir la prononciacion de certaines lètres é en utiliser de nouvèles afin de mieus retranscrire certains sons. Voici ce qui changerait :
Voyèles
Les sons /ɛ/ é /e/
Le son /ɛ/ s’écrirait soit è, soit à, soit e sans accent s’il èt suivi d’une consone en coda (a l’eccepcion du R en fin de mo). Il serà donc presque toujour reconàssable a l’accent grave : fàre (faire), j’aurà (j’aurais), màtre (maitre), pài (pays), àmer/amour (aimer/amour), amàr/amàrtume (amer/amertume), plàsir (plaisir), ètre (être), fète (fête), rène (reine, renne, rêne), enfèr (enfer), concèr (concert), dessèr (dessert), fèr (fer), nèr (nerf), clèr (clerc)… Il faudrà alor éliminer tous les accens qui ne s’entendet pas a l’oral : « à » é « où » deviendràt « a » é « ou », é les accents circonflexes disparàtràt.
Le son /e/ s’écrirà é, á ou -er en fin de certains mos : assé (assez), venés (venez), fétus (fœtus), ex-équo (ex æquo), j’á (j’ai), águ (aigu), fáblir (faiblir), panier, manger…
La possibilité de noter les sons /ɛ/ é /e/ avec un A accentué serà une très bone oportunité pour réortografier certains mos afin de les raprocher de leur étimologie, leurs dérivés é leurs cognas : sàl/salé, fràre/fraternàl, pàre/paternàl, màre/maternàl, màr/marin, tàl, clá/clavier, prá/pràrie, ná/nasal, chàr/charité, réàl/réalité, sexuàl/sexualité, formàl/formalité, anuàl/anualiser, actuàl/actualité, oficiàl/oficialiser, mortàl/mortalité…
Le son /u/
Le son /u/ pourà s’écrire Ó, come en occitan. On écrirà tót/total, vóloir/volonté, mórir/mor, amór, nós, ó encor vós.
Dans un premier ten, j’avàs imaginé créer des digrames OŁ é UŁ pór noter certains « OU » dont l’étimologie cache un L.
Cela permètà d’écrire foł (fou) pór le raprocher de fol, folle, folie…
moł (mou) / molle, ramollir, mollusque ;
coł (cou) / col, collier ;
vołte (voûte) / volte, voltige ;
mołdre (moudre) / moulin, moulons ;
dissołdre (dissoudre) / dissolvant ;
résołdre (résoudre) / résolu, résolution, résolvons ;
pułdre (poudre) / pulvériser ;
duł, dułce (doux, douce) / édulcorer, dulcinée ;
cułpable (coupable) / culpabilité ;
ácułter (écouter) / ausculter ;
fułdre (foudre) / fulgurant ;
pułmon (poumon) / pulmonaire ;
ułtre (outre) / ultra……mais ces digrames ne sont pas très productifs, sans conter que je me retróverà avec 3 grafies diférentes la ó il n’i en a qu’une seule actuèlemen. Tót bien réfléchi, le Ó sufi amplemen. Gardons le Ł baré pór plus tar…
Utilisacion du tréma
les sons /œ/ é /ø/ s’écriràt Ö tréma, come dans plusiörs langues germaniques d’ó le francè a emprunté ce son. Cète réforme mètrà enfin un terme aus problèmes posés par la lètre ligaturée Œ é le digrame UE (qu’on retróve dans cueillir ó orgueil) : cör/cordial (cœur/cordial), sör/sororal (sœur/sororal), böre (beurre), jöne/jóvence (jeune/jouvence), söl/solitude (seul/solitude), möble/mobilier (meuble/mobilier), öf/ovàre (œuf/ovaire), böf/bovin (bœuf/bovin), mörs/morale (mœurs/morale), nöf/novembre (neuf/novembre), vö/vóer (vœu/vouer), pöple/populàre (peuple/populaire), cö/codal (queue/codal), majör/majorité (majeur/majorité), cröser (creuser), fö/fóayer (feu/foyer), jö/jóer (jeu/jouer), dös (deux)…
Je supose qu’on póràt tolérer une eccepcion : « Europe », qu’on écrirà tójór avec EU.
- Le Ü tréma se maintiendrà aprè un Q ó un G lorsqu’il se prononce, come c’èt déja le ca dans ambigüe, argüer, gageüre… màs on étendrà cète logique a d’autres mots come éqüilatéral, ubiqüité, réqüièm, àgüille, lingüistique, etc.
Digrames
Le digrame « OI »
Le digrame « oi » devien « óa » : Un róa sans fóa ni lóa.
Cela permè aussi de régulariser la prononciacion du Y aprè un O (ó un A). En efè, ce dernier s’èt maintenu dans les mos royaume, loyal, payer ó encor crayon pór éviter d’écrire un dóble i a roi·iaume, loi·ial, paie·ier é craie·ion. On rencontre cependan des eccepcions avec mayonnaise, goyave, papaye, fayot, cayenne…
Le Y perdrà donc sa valör de dóble i pór ne se limiter qu’a transcrire le son /j/. On écrira donc róayaume, lóayal, pàyer é cràyon. - Le i, quant a lui, póra garder sa prononciacion silabique dans des mos come pài (pays), naif (naïf), abáie (abbaye), mais (maïs), hair (haïr), coincider (coïncider), astéroide… màs on póra écrire payen (païen), ayöl (aïeul), paranoya (paranoïa) é bayonète (baïonette).
Les vóayèles nasales
Le son /ɑ̃/ s’écrirà tójór an ó en, mème devan les lètres b, m, p : enfan, chanbre, enmener, ennui, canpemen…
Le son /ɛ̃/ s’écrirà àn, èn ó in, mème devant les lètres b, m, p : ànsi (ainsi), fàn (faim), màn/manuel (main/manuel), sànt/sànte (saint/sainte), sàn/sanitàre (sain/sanitaire), chiàn/chiàne (chien/chienne), plèn/plénitude (plein/plénitude), venger/vèndicatif (venger/vindicatif), sin/sinus (sein/sinus), examin/examiner (examen/examiner), félin/féline, inpossible (impossible)… é on suivrà la mème logique pór le son /wɛ̃/, qui s’écrirà donc óàn, óèn ó óin : lóàn (loin), fóèn/fenàson (foin/fenaison), besóin (besoin), babóin/babóine (babouin/babouine)…
AU é EAU
Quite a conserver des digrames, autan les rendre cohérans : on póràt enprunter le Ł baré au polonè come nóvèle lètre de l’alfabè afin de former de nóveaus digrames qui renplaceront les AU(X) é EAU(X) dont l’étimologie cache un L. Ànsi, les digrames AŁ é EŁ se prononceràt tós dös /o/ : un cheval/des chevałs, un rival/des rivałs, la pałme de la màn, il sałte hałt, un bel ome/un beł garçon, un chateł fort/un chatelàn, un chapeł pointu/chapelier, un óaseł, etc.
On póràt tolérer quatre ó cinc eccepcions a la prononciacion du digrame EŁ : ełs (eux), cełs (ceux), viełs (vieux), ciełs (cieux) é pötètre miełs (mieux). Dans ces rares cas, on le prononcerà [ø].
Le chóa du Ł baré n’èt pas inoçan : En polonè, cète lètre se prononce /w/, é c’èt ànsi qu’on prononçà le L en francè vèr le XIe siècle quand il se trouvà aprè A, E, I é O devan une consone ò en fin de mo. On vocalisà donc le L dans des mos come chastel (chateau), albe (aube), fals (faux) ó encor chapel (chapeau), en les prononçan /t͡ʃa(s)tew/, /awbə/, /faws/ é /t͡ʃapew/, é c’èt pórquóa on a fini par le renplacer par un (A)U. Ce fénomène se produi actuèlemen dans le portuguè brésilien dans lequel on prononce « Brasil » comme /bɾaziw/.
L’ « eau » póràt s’écrire sinplemen… o (bóare de l’o).
- Dans la mème vène, les digrames AU dont l’étimologie ne cache pas de L póront s’écrire avec un sinple O : cose (cause), pose (pause, pose), nosée (nausée), ostral (austral), ostérité (austérité), goche (gauche), dinosore (dinosaure), restoran (restaurant), j’orá (j’aurai)…
Le dóble L
Je propose enfin de renplacer les -il é -ill prononcés /j/ par un dóble ll : fille/filial (fille/filial), de l’all/des ałs (de l’ail/des aulx), un öll/des yös (un œil/des yeux), travall/travałs (travail/travaux), orèlle (oreille), bótèlle (bouteille), fölle/folio (feuille/folio), talle (taille), billè (billet), döll/dólör/indolore (deuil/douleur/indolore), cöllir/colecte (cueillir/collecte)…
Transcripcion du son GN
Ałtrefóa noté avec le trigrame ign, le son [ɲ] s’écri ałjórdui gn. Malörösemen, la séquence gn se retróve ałsi dans des mos ó il se prononce diféramen, come gnou, agnostique, diagnostique, gnome, magnum, pugnace, stagner, etc.
Pórquóa ne pas le transcrire avec un ń come en polonè ? Cela permetrà notamen de raprocher grafiquemen des mos aparantés en évitan d’incruster un g ał miliö du mo : bàn/bàńer (bain/baigner), malin/malińe (malin/maligne), bénin/bénińe (bénin/bénigne), chatàn/chatàńe (chatain/chataigne), contràndre/contràńan (contraindre/contraignant), lóàn/élóańer (loin/éloigner), gàn/gańer (gain/gagner), san/sàńer (sang/saigner), sóàn/sóańer (soin/soigner), pèndre/pèńons (peindre/peignons), póàn/póańe (poing/poigne), témóàn/témóańer (témoin/témoigner)…Le son CH
On póràt imaginer noter le son CH /ʃ/ par un ć, tójór dans le sóci de raproćer les mos concernés de lörs dérivés é cońas dans les ałtres langues romanes. On orà ànsi sec/sèće (sec/sèche), ćeval/cavalier (cheval/cavalier), ćan/canpańe (champ/campagne), ćàvre/caprin (chèvre/caprin), bóće/bucal (bouche/buccal), ćanter/cantique (chanter/cantique), ćapeł/capitáne (chapeau/capitaine), ćar/carosse (char/carrosse), marćandise/mercantile (marchandise/mercantile), ćás/casanier (chez/casanier), ćałve/calvicie (chauve/calvitie), ćián/canin (chien/canin),… qui deviènet alor plus proćes de lörs cońas seca (espańol), cavalo (portuguè), campo (italiàn), capră (rómàn), boca (espańol), cantar (portuguè), cappello (italiàn), car (rómàn), mercancía (espańol), casa (portugais), calvo (italien), câine (roumain)…
Fusion des accens águ é grave
A mesure que le francè évolue, il i a de plus en plus d’ésitacion sur les accens águs é graves, d’ałtan que la façon de prononcer dépen fortemen des régions : événement/évènement, réglementaire/règlementaire, céleri/cèleri, sécheresse/sècheresse… Je propose qu’on n’utilise que l’accen águ, que ce sóa sur le E ó sur les ałtres létres. On écrira donc médecin/médecine, céder/cédera, léger/alége, séće/séćer, pái/páisage, j’á, béte/bétise, je parleré, etc.
Le digrame QU
Je propose de renplacer tós les QU par des C lorsqu’ils sont suivis d’un A ou d’un O, méme pór les mos intérogatifs (apré tót on écri bién « combien » é « comment » avec un C). On écrirá donc catre, carante, cincante, casimen, calité, cartier, cotidién, picante, adécóa, acóatique… mais aussi cand (quand), qui/que/cóa (qui/que/quoi), cál (quel) é pórcóa (pourquoi).
Les D é V finałs
Dans la plupar des cas, les D é V sont assórdis en fin de mo. Par exenple, les V de « leitmotiv », « kalachnikov » é « cocktail Molotov » se prononcet /f/.
De même, le D de « grand » se prononce /t/ cand il i a une liáson (le grand‿écart, répond-elle, pied-à-terre, de fond‿en comble, etc.). Il ne conserve sa prononciation /d/ que dans de rares eccepcions (sud, quid) ó dans quelques enpruns (led, plaid, raid, apartheid, quad, caïd, bled, stand, round, flood, weekend…). La majöre partie du ten, surtót en finales de verbes, le D ét assórdi en /t/.Pór d’ałtres mos, en revanće, on a pri le parti de directemen écrire avec la consone équivalante sórde. C’ét notamen le ca de œuf, bœuf, unif, neuf, bref é d’ałtres adjectifs masculins come actif.
Étan doné que céte proposicion de réforme ortografique a suprimé la casi-totalité des consones finales muétes, céte derniére solucion ne será pas intéressante pór les rares mos restans qui se terminet par un D se conportan come un T dans les liásons car cela ne concernerá a ma conássance que « grand » é « quand ». Pas la péne donc de déconecter « grand » de « grande » en l’écrivan « grant ».
En revanće, les F finałs sont bełcó plus productiFs. On devrá donc sistématiser la régle qui consiste a assórdir les V en fin de mo, ałquel ca on pórá écrire öv/ováre, böv/bovin, növ/növe, brev/bréve, activ/active. Céte solucion présenterá l’avantage de ne pas devóar vóaser une consone sórde en ca de liáson, come par exenple dans « 9 heures » ➜ növ‿öres.
Textes d’exenple
Tós les omes násset libres é égałs en dińité é en dróas. Ils sont dóés de rázon é de concience é dóavet agir les uns envér les ałtres dans un espri de fraternité.
Mátre Corbeł, sur un arbre perćé,
tená-t en son bec un fromage.
Mátre Renar, par l’odör aléćé,
lui tin-t a pö pré ce langage :
É bonjór, mössiö du Corbeł.
Que vós étes joli ! Que vós me senblés beł !
Sans mentire, si votre ramage
Se raporte a votre plumage,
Vós étes le fénix des otes de ces bóas.
A ces mos, le Corbeł ne se sen pas de jóa ;
E pór montrer sa béle vóa,
Il óvre un large bec, lásse tonber sa próa.
Le Renar s’en sási é dit : Mon bon Mössiö,
Aprenés que tót flatör
Vi-t ałs dépens de celui qui l’ácóte.
Céte leçon vał bién un fromage, sans dóte.
Le Corbeł hontö é confu
Jura, más un pö tar, qu’on ne l’i prendrá plu.La cigale, áyan ćanté
tót l’été,
se tróva for dépórvue
cand la bise fu venue.
Pas un söl peti morceł
de móće ó de vermisseł.
El ala crier famine
ćás la fórmi sa vóasine,
la prian de lui préter
quelque grán pór subsister
jusqu’a la sáson nóvéle.
Je vós páyeré, lui di-t el,
avan l’ót, fóa d’animal,
intéré é principal.
La fórmi n’ét pas prétöse ;
c’ét la son móindre défał.
« Que fesiés-vós ał ten ćał ?
di-t el a céte enpruntöse.
— Nui-t é jór a tót venan
je ćantá, ne vós dépláse.
— Vós ćantiés ? j’en suis for-t áse.
Eh bién ! dansés mántenan. »Tableau de conjugaison : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1JBzk8MAHI6c2cVWW6YEk-ZgCw2ozh-H7qKs4HNkUxdU/edit#gid=0
Réfleccions
Le G dur é le G dó
Dongeon s’écri ałjórdui donjon, é les G ont disparu des mos joie, réjouir, majeur, majesté (on écri pórtan magistrat)… alor que le latin ᴊᴠɴɪᴘᴇʀᴠs ét devenu genévrier. On écrivá ałtrefóa avec rázon jesier, du latin ᴊᴇᴄᴠʀ ; donc pórcóa gésier ? En 1240, ᴇɢᴏ s’écrivá ge que nós avons renplacé par je. Je propose donc le renplacemen de tós les G dós par des J : jujer, gajure, gaje, jirafe, oranje, sugjestion, paje, lanje… é tanpi (notés la sódure de « tant pis ») si ça déconecte agréjer de agrégacion ; ánsi que tós les GU par des G sinples : gitare, orgöll, lange, arguer, fatigan… Céte réforme présenterá l’avantaje non néglijable de ne pas devóar incruster un E apré le G cand ce dernier dóa étre dó : plonjer/plonjon (plonger/plongeon), venjer/venjance (venger/vengeance), manjer/manjóare (manger/mangeoire), etc.
Le pronon *quel
Le pronon *quel se décline de plén de façons diférentes : lequel, laquelle, lesquels, lesquelles, auquel, à laquelle, auxquels, auxquelles, duquel, de laquelle, desquels é desquelles. Le fát de rendre le pronon « cál » (quel) invariable é de le déssóder en le séparan de son article avéc un trá d’union aporterá suremen plus de cohérance : le-cál, la-cál, les-cál, ał-cál, a la-cál, ałs-cál, du-cál, de la-cál, des-cál.
Sistématiser les accens
De la méme façon qu’on écrirá « lásser » ou « éclárcir » avec un Á accen águ, iconpri devan un dóble S ó une coda, on pórá fáre de méme avéc le E en sistématisan l’utilisacion de l’accen lorsqu’il se prononce /e/ ó /ɛ/ dans cés cas-la. Il fałdrá alor écrire dés, lés, avéc, éssáyer, déésse, réster, éspion, dérnier, cálque, él, ciél… ce qui faciliterá grandemen l’aprentissaje de la lécture du francé.
Lés mos en /waʁ/
Le póin de dépar de céte réfléccion sont lés vérbes « croire » é « boire » qui sont lés söls vérbes en /waʁ/ qui prénet un -e a la fin. J’á dabor pensé a lés fáre rentrer dans le ran en lés écrivan « bóar » é « cróar » sans -e, come tós lés ałtres vérbes en /waʁ/. Ensuite je me suis di qu’il será pötétre intéréssan de fáre l’invérse de façon a ce que tós lés vérbes du 2e grópe se términet par -ir (agir, finir, grandir, guérir, unir, viéllir…) et tós cełs du 3e grópe par -re (atendre, prendre, métre, vendre, bóare, cróare, vóare, savóare, póvóare, venire, córire, óvrire, mórire…).
Céte réforme será ałsi une bone oportunité pór fáre en sorte que la finale -e dés mos en /waʁ/ sóa sistématiquemen atribuée ałs nons féminins ánsi qu’ałs vérbes du 3e grópe. On dirá donc le póvóar, le sóar, le trotóar, le rasóar, le devóar… l’ivóar, le grimóar, le téritóar, le réféctóar, etc. par oposicion ałs nons féminins qui prendrát tójór un -e come la póare, la fóare, la victóare, l’armóare, la báńóare, l’istóare, la mémóare…La Á en posicion finale
Plus hałt je proposá de métre a profi le Á accentué pór aporter plus de cohérance dérivacionále é étimologique, más j’á éparńé lés participes passés é certáns sufixes. Ałtan pósser la logique jusqu’ał bó en lés écrivan égalemen avéc un Á, ce qui raprocherá davantage le francé de sés cósines romanes :
Francé : J’á réspirá l’ár de la libertá.
Italián : Ho respirato l’aria della libertà.
Occitan : Ai respirat l’aire de la libertat.
Catalan : He respirat l’aire de la llibertat.
Espańol : He respirado el aire de la libertad.
Portugué : Tenho respirado o ar da liberdade.Bién que lés infinitifs en -er s’écrivát -are en latin, cés dérniers sont éparńás par ce ćangemen car le E se prononce tál cál ałs futur é condicionál, come dans « il parlera, il parlerá ».
Le söl détall qui me dérange ét le féminin dés participes. J’á un pö de mal avéc les términásons en -áe (une épáe sacráe, la vóa lactáe…).<Source : blog Idées multiples, Partie 1 et Partie 2>